La gemmothérapie permet d'améliorer son bien-être de façon naturelle. Découvrons ensemble ce qu'est précisément la gemmothérapie et dans quels cas peut-on y avoir recours.
Gemmothérapie : qu'est-ce que c'est ?
La gemmothérapie est, tout comme l'aromathérapie, l'une des branches de la phytothérapie. La gemmothérapie consiste à soigner certaines pathologies grâce à l'utilisation des bourgeons de végétaux - et dans certains cas des jeunes pousses des plantes - dont les vertus médicinales sont reconnues. Un bourgeon végétal n'est autre qu'un tissu embryonnaire au très large spectre d'action.
Le terme gemmothérapie est formé de gemma (bourgeon, en latin) et thérapéia (traitement en grec).
Bon à savoir : on fait macérer les bourgeons frais des végétaux dans un mélange d'alcool, d'eau et de glycérine afin d'obtenir un macérât. Celui-ci - appelé aussi extrait - doit ensuite être dilué dans l'eau avant d'être consommé.
Utilisation de la gemmothérapie
On peut avoir recours à la gemmothérapie à titre préventif et à titre curatif. C'est principalement sur la régulation globale qu'agissent les vertus thérapeutiques des bourgeons végétaux.
Il est généralement recommandé de suivre une cure de plusieurs semaines, puis de marquer une pause d'environ une semaine avant de suivre une seconde cure pour plus d'efficacité.
La thérapie par les bourgeons, comme on appelle communément la gemmothérapie, ne présente aucune contre-indication connue à ce jour. Tous les publics peuvent y avoir recours, y compris les enfants et les femmes enceintes. Certaines personnes adultes et les enfants doivent toutefois éviter les préparations de gemmothérapie contenant de l'alcool.
Bon à savoir : les effets bénéfiques peuvent être constatés dans un laps de temps relativement court selon les bourgeons utilisés sous forme de cure. C'est par exemple le cas des bourgeons du tilleul dont on ressent les effets après seulement 24 heures.
Dans quels cas a-t-on recours à la gemmothérapie ?
C'est surtout sur les grandes fonctions organiques qu'agit la gemmothérapie selon les bourgeons utilisés. Voici quelques exemples :
- régulation du système nerveux sympathique (bourgeons d'aubépine) ;
- protection du foie (bourgeons de romarin) ;
- lutte contre les tics nerveux, la spasmophilie, la nervosité, les spasmes digestifs (bourgeons de figuier), l'anxiété (bourgeons de tilleul), le vieillissement cellulaire (bourgeons d'argousier), les fibromes utérins, les rhumatismes inflammatoires, l'arthrose (bourgeons de vigne rouge) ;
- traiter les troubles du sommeil (bourgeons de tilleul) ;
- prévenir les maladies cardiovasculaires et les maladies virales comme la grippe (bourgeons d'argousier) ;
- cicatriser (bourgeons d'argousier) ;
- stimuler l'organisme (bourgeons d'églantier).
Bon à savoir : pour bénéficier de la synergie entre toutes les propriétés de plusieurs végétaux, il est possible d'utiliser une préparation dite complexe. Il est absolument nécessaire d'acheter ce type de produit de gemmothérapie chez un préparateur spécialisé afin de disposer d'un produit efficace. On ne s'improvise pas gemmothérapeute, car une association hasardeuse de bourgeons peut être inefficace.
Gemmothérapie : quelle efficacité ?
Si l'on utilise les bourgeons c'est parce que les principes actifs végétaux y sont plus concentrés que dans les autres parties d'une plante. On leur accorde d'ailleurs plus particulièrement un pouvoir drainant et diurétique important, ce qui permet de détoxifier l'organisme.
En aucun cas vous ne devez interrompre un traitement prescrit par votre médecin pour le remplacer par une cure de gemmothérapie. Demandez toujours conseil au professionnel de santé qui vous suit habituellement.
Bon à savoir : renseignez-vous auprès de votre pharmacien pour savoir quelle préparation peut être adaptée à vos besoins. Il vous indiquera également la posologie nécessaire et la durée du traitement selon votre cas (sexe, âge, poids, symptômes, etc.).
À noter : un arrêté du 4 septembre 2020 comporte en annexe une liste d'espèces pouvant être toxiques en cas d'ingestion, entraîner une allergie respiratoire par le pollen, des réactions cutanéomuqueuses, ou une réaction cutanée anormale en cas de contact avec la peau et d'exposition au soleil (phytophotodermatose). À ce titre, les distributeurs ou vendeurs de ces espèces susceptibles de porter atteinte à la santé humaine doivent une information préalable, visible et lisible, aux acquéreurs de ces végétaux.